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Le Maroc et l’Afrique Pour une Mobilisation Nationale d’Envergure / An Important National Mobilization for Morocco and Africa

This publication intends to analyze the vision of HM King Mohammed VI giving stature and importance to the partnership between the Kingdom and the various African countries and to highlight it compared to the strategies of the Moroccan companies present on the continent and with the macroeconomic and geostrategic data of Africa, considered today as the last frontier of growth. The African continent has never ceased, indeed, to attract attention for more than a decade: while growth rates are at half-mast in developed countries and the emerging economies of Asia and Latin America in a major slowdown. Africa, with a GDP above 2000 billion USD, displays more than 6% growth rates and attracts more actors. International investors, looking for high yield positions, have placed 56 billion USD in Africa in 2013 (against 53 billion USD in 2012) and thus confirm their interest in the continent. No less can be said of the trade of merchandise: the commercial exchanges exceeded 1,200 billion USD in 2012, whereas they were close to 600 billion USD in 2005, i.e a doubling in less than 7 years. The exchanges have intensified and at the same time diversified partners: Africa attracting more and more economies
emerging on its territory at the expense of the former colonial powers. China, with $200 billion commercial trade in 2012, is the first trading partner of Africa,
relegating the US to second position, with a trade volume of $100 billion in 2012. India, Turkey, Malaysia, South Korea and Brazil are among the new African partners with whom trade has greatly strengthened in the recent years./ Cet ouvrage se propose d’analyser la Vision de SM le Roi Mohammed VI relative au Partenariat entre le Royaume et les différents pays frères africains et de la mettre en relief par rapport aux stratégies des entreprises marocaines présentes sur le continent et aux données macro-économiques et géostratégiques de l’Afrique, considérée aujourd’hui comme la dernière frontière de croissance. Le continent africain n’a eu de cesse, en effet, d’attirer les regards depuis plus d’une décennie : alors que les taux de croissance sont en berne dans les pays développés et que les économies émergentes d’Asie et d’Amérique Latine connaissent un ralentissement important, l’Afrique, avec un PIB supérieur à 2 000 milliards USD, affiche des taux de croissance supérieurs à 6% et attire de plus en plus d’acteurs. Les investisseurs internationaux, à la recherche de positions à haut rendement, ont placé 56 milliards USD en Afrique en 2013 (contre 53 milliards USD en 2012) et confirment ainsi leur intérêt pour le continent noir. Le commerce de marchandises n’est pas en reste: les échanges commerciaux ont dépassé les 1 200 milliards USD en 2012, alors qu’ils étaient proches de 600 milliards USD en 2005, soit un doublement en moins de 7 ans. Les échanges se sont intensifiés et en parallèle les partenaires diversifiés : l’Afrique attire de plus en plus les économies émergentes sur son territoire au détriment des anciennes puissances coloniales. La Chine, avec 200 milliards USD d’échanges commerciaux en 2012, est le premier partenaire commercial du continent africain, reléguant les Etats-Unis en seconde position, avec un volume d’échanges de 100 milliards USD en 2012. L’Inde, la Turquie, la Malaisie, la Corée du Sud, le Brésil comptent parmi les nouveaux partenaires de l’Afrique avec qui les échanges se sont fortement renforcés au cours des dernières années.